samedi 2 octobre 2010

STEVEN SPIELBERG & LES O.V.N.I.'s

QUE SAIT RÉELLEMENT SPIELBERG À PROPOS DES OVNI’s ?



Un article de Linda Moulton Howe sur les travaux de Robbie Graham & Matthew Alford : Steven Spielberg est obsédé par les Ovnis et vu le succès de ses films sur le sujet, son obsession fait des émules. Plus qu'aucun autre producteur Spielberg a façonné notre perception des visiteurs venus d'autres mondes.Des films célèbres tels que "Rencontres du Troisième Type" (1977) et "E.T : L'Extraterrestre" (1982) fourmillent d'une imagerie maintenant déposée dans les esprits de millions de personnes, comme l'ascension miraculeuse d'un vaisseau-mère à la Tour du Diable ou bien, un jeune garçon et son ami fugueur venu des étoiles font du vélo et apparaissent en contre-jour devant la Lune.
Même ses films d'aliens les moins connus - "La Guerre des Mondes" (2005) et "Indiana Jones et Le Royaume du Crane de Cristal" (2008) - ont eu un immense succès au box-office mondial, rapportant 1,4 milliard de dollars à eux deux. Robbie Graham, Université de Bristol



Quoique le cinéaste de 63 ans n'ait dirigé que 4 films sur le thème des aliens, son rôle en tant que producteur ne s'est pas limité à cela; il reste à jamais immergé dans le divertissement extraterrestre.

À ce jour, son palmarès inclut : "Miracle sur La Huitième Rue" (1987), "Men in Black" (1997), la série "Taken" (2002), ainsi que "Transformers" (2007). Spielberg est aussi impliqué dans la création d'un feuilleton - Fallen Skies - centré sur une invasion alien, de même que dans le film à venir "Cowboys and Aliens", un western de science-fiction, ces deux dernières créations étant prévues pour 2011.

Le fait que Spielberg continue à faire des films sur la vie ailleurs n'est pas simplement dû à un bon sens des affaires mais plutôt à sa propre fascination pour les Ovnis, un intérêt qui s'est accentué lorsqu'il était jeune adulte et dont le point culminant fut la production de "Rencontres du Troisième Type", le film le plus personnel du cinéaste.

En 1977, Spielberg confie au magazine Sight and Sound : "C'est quand j'ai rencontré des gens qui avaient eu des expériences que j'ai été vraiment inspiré. Je me suis rendu compte que sur 5 personnes à qui je parlais, l'une d'entre elles avait regardé le ciel à un moment de sa vie et avait vu quelque chose de difficilement explicable. Ensuite j'ai commencé à rencontrer des gens qui avaient eu des rencontres rapprochées ...où quelque chose de phénoménal se déroulait devant leurs yeux. C'était ce contact direct - les interviews - qui m'avait incité à en faire un film."

L'intérêt de Spielberg pour l'ufologie s'est même étendu jusqu'à croire à une couverture officielle du sujet. Lors d'une interview pour la promotion de Rencontres Rapprochées il dit : "Je parierai bien qu'un Watergate cosmique se déroule depuis ces dernières 25 années. Éventuellement ils pourraient nous dire quelque chose sur ce qu'ils ont découvert depuis des décennies."

Les conspirationnistes ont fait leurs choux gras de l'enthousiasme pour l'ufologie démontré par le producteur le plus brillant du monde; les diverses théories mentionnent qu'il aurait eu des informations secrètes émanant d'un véritable "Watergate Cosmique". Après tout, Spielberg est un généreux donateur pour les campagnes du Parti Démocrate et il côtoie les élites de Washington.

Selon les milieux spécialisés dans les complots, le gouvernement s'adresserait à Spielberg pour ce qu'ils appellent un programme secret dans le but d'acclimater le public à la réalité extraterrestre par le biais des divertissements.
Steven Spielberg est inséparable du caractère politique du phénomène OVNI depuis les tous premiers jours de sa carrière. En 1977, il parle sans retenue de "rumeurs", à savoir que le président Carter ferait "quelques divulgations inquiétantes" sur les Ovnis plus tard dans l'année.

Bien sûr ces divulgations n'eurent pas lieu malgré les efforts de Carter. Celui-ci avait rapporté l'observation qu'il avait faite en 1969 et qui avait fait de lui un croyant supporter, si bien que l'une se ses promesses de campagne avait été de révéler la vérité sur les Ovnis.
En effet, lors d'une conférence de presse dans le Wisconsin en 1976, quelques mois avant sa victoire aux élections, la question lui fut posée si, devenu président, il révélerait ce qui était gardé au sujet des Ovnis.
Carter avait répondu "Oui, et je rendrai ces données disponibles au public... pour aider à résoudre le mystère qui les entoure."

Cependant, plus tard la même année lorsque ce président élu demanda à George Bush Senior, alors directeur de la CIA sur le départ, de lui communiquer "les informations que nous avons sur les ovnis et sur les extraterrestres" Bush rejeta sa demande en disant que de la simple curiosité de la part du président n'était pas de mise puisque l'information n'était communicable que sur la justification du 'Need to know' ("Besoin de Savoir").

Lors d'un évènement public en 2008, un journaliste a saisi l'occasion de faire savoir à Carter qu'il n'avait pas tenu sa promesse sur la divulgation au sujet des Ovnis. Carter a honteusement répondu avant de s'éclipser rapidement : "Nous avons fait sortir une bonne part de l'information mais je ne suis pas sûr de ce qui reste à divulguer."





Curieusement la Bibliothèque Présidentielle Carter ne contient pas d'archives indiquant que ce président cinéphile ait assisté à la projection de "Rencontres du Troisième Type" pendant la durée de son mandat.

Mais en 1977 lors d'une interview pour une TV canadienne peu après la sortie officielle du film, Spielberg dit simplement que Carter "a vu le film samedi dernier". Il ajoute : "Nous n'avons pas eu de commentaires directs mais nous savons qu'il a beaucoup aimé."

Au mois de mars suivant, en 1978, le "Phoenix Gazette" rapporte que "Rencontres Rapprochées" est "le film préféré de J. Carter" et que "le président a vu le film plusieurs fois." Ce n'est pas l'unique incohérence dans les documents d'archives officielles qui concernent Carter et Spielberg...

Officiellement Spielberg n'a jamais mis les pieds à la Maison Blanche sous la présidence Carter et ne l'a jamais rencontré. Mais on a découvert dans la Bibliothèque présidentielle Carter la photocopie d'une photographie prouvant que les deux hommes se sont bien rencontrés. La photo montre Carter et Spielberg en conversation amicale et comporte la signature : "à Steven Spielberg, Jimmy Carter". De plus, la photo est accompagnée d'une lettre - à en-tête de la Maison Blanche - signée par la secrétaire de la Maison Blanche Gretchen Poston et adressée à Spielberg : "Le président a pensé que vous aimeriez recevoir la photo ci-jointe."

Cette discrétion apparente est certainement due aux désirs des milieux de renseignements militaires d'écarter publiquement l'administration de toute association avec les soucoupes volantes.
Un président qui a annoncé avoir vu un Ovni, qui regarde plusieurs fois le film 'E.T l'Extraterrestre' et qui a des réunions avec le producteur, obsédé par les ETs... tout cela aurait été le cauchemar du service des relations publiques. Cela aurait même exacerbé les problèmes en cours liés aux Ovnis.

Avant la sortie du film "Rencontres Rapprochées", durant tout le printemps et l'été 1977, la Maison Blanche recevait un déluge de courrier de la part du public, concernant les Ovnis. Des milliers de lettres furent données à l'Air Force alors que de son coté celle-ci s'était lavé les mains du problème ufologique depuis 1969.

Le docteur Frank Press, conseiller scientifique de Carter, exaspéré et mal équipé pour gérer une telle quantité de courrier chercha à transférer le problème vers la NASA en suggérant à son administrateur, le Dr. Robert Frosh, que l'agence spatiale devienne le point de chute pour la question ovni. Non seulement ça, mais il suggéra aussi qu'un programme gouvernemental d'enquêtes ufologiques devait reprendre là ou l'Air Force avait abandonné. Ceci alerta immédiatement l'appareil de sécurité nationale américain, si bien que le Colonel Charles Senn, chargé de relations à l'Air Force, recommanda à la NASA de rester en dehors de la question Ovnis. Le 1er septembre 1977 le Colonel Senn écrivit une lettre au Lieutenant Général de la NASA Duward Crow : "J'espère sincèrement que vous arrivez à empêcher une réouverture des enquêtes ufologiques."

S'étant déjà engagée à étouffer l'enthousiasme du public pour les extraterrestres, la NASA n'avait pas besoin de beaucoup de dissuasion. Avant même que le tournage de Rencontres Rapprochées ait commencé, le scénario écrit de la main de Spielberg avait déjà sonné l'alarme dans les couloirs de la NASA et l'agence s'était empressée d'envoyer au producteur une lettre de 20 pages pour le dissuader de faire ce film. Spielberg confia au journal Cinema Papers en 1978 : "Quand ils ont lu le scénario, ils étaient très en colère et pensaient que le film serait très dangereux. Je pensais qu'ils avaient écrit la lettre parce que "Jaws" avait convaincu tant de gens dans le monde qu'il pouvait y avoir des requins dans les toilettes et les baignoires, pas seulement dans les océans et les rivières. Ils avaient peur qu'une épidémie du même genre se propage avec les Ovnis."

Nos requêtes auprès de la NASA, du Pentagone et à Spielberg lui-même pour obtenir une copie de cette lettre n'ont pas abouti. Marvin Levy, l'agent de Spielberg, nous a assurés par deux fois qu'il continuerait à lui demander, mais il n'a toujours pas donné de réponse. Il est aussi possible que cette lettre n'ait jamais existé. Ray Morton, le biographe de Spielberg, nous a dit : "Steven adore exagérer et a tendance à raconter des histoires... il a du talent pour retourner les faits ordinaires en quelque chose de plus intéressant."

Pourtant la lettre semblait bien réelle pour Spielberg qui l'a citée pour appuyer sa croyance dans la vie alien. Il avait dit à Cinema Papers : "Si la NASA a pris la peine de m'envoyer une lettre de 20 pages, c'est qu'il devait se passer quelque chose. C'est là que j'ai trouvé ma foi."

Son film le plus populaire, E.T., fut aussi un préféré du bureau ovale. Tout comme Carter et Spielberg, Ronald Reagan s'intéressait aux Ovnis.
En 1982, au cours d'une projection privée de ce film où Reagan et Spielberg étaient assis côte à côte, le président se serait tourné vers son invité pour lui murmurer : "Vous savez, il y a moins de 6 personnes dans cette pièce qui savent combien cela est vrai."

Spielberg a raconté cette anecdote au producteur TV Jaimie Shandera peu de temps après la projection. Au fil des ans Spielberg a eu nombreuses occasions de démentir cet épisode, mais il ne l'a jamais fait.
En 1983, la journaliste Linda Moulton Howe a tenté à plusieurs reprises d'interviewer Spielberg afin de discuter de ce commentaire de Reagan mais l'agent du cinéaste répondait à chaque tentative que Spielberg était en déplacement. Le chercheur Grant Cameron fit la même demande en 1988 et Kris Kelly, la coordinatrice publicitaire de Spielberg lui répondit : "Malheureusement, Mr. Spielberg travaille en ce moment à son prochain sujet et ne peut répondre à votre question."

Lors d'une autre occasion, le reporter Billy Cox essaya lui aussi de coincer Spielberg sur ce sujet. Cette fois-ci c'est Martin Lavy, chargé de relations pour Spielberg, qui fut plus direct dans sa réponse en disant au téléphone : "Mr. Spielberg ne désire pas discuter de conversations privées avec le président."

Il n'est pas difficile d'imaginer Reagan faisant cette déclaration. Comme le Président Carter, Reagan avait vu un Ovni lui aussi, et à deux reprises; sa fille Patti Davis avait dit de son père qu'il était fasciné par les histoires d'Ovnis et la possibilité de vies dans d'autres mondes. Sa croyance dans la vie extraterrestre affecta même le contenu de certaines de ses déclarations parmi les plus importantes. C'est en septembre 1987 aux Nations-Unies que ce président a dit : "Je pense parfois combien nos différences de par le monde disparaîtraient si nous avions à faire face à une menace extérieure à notre ...monde."
Il a fait une pause avant de poser cette question énigmatique : "Encore que, je pose la question : une force étrangère n'est-elle pas déjà parmi nous ?"

Nous assumons tous qu'il usait une métaphore, mais une discussion qui eut lieu 2 ans plus tôt au Sommet de Genève entre Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, laisse penser qu'il avait vraiment voulu dire cela, sans métaphore. Reagan avait suggéré que dans le cadre d'une invasion alien, leurs deux pays devraient s'unir pour se battre comme une seule nation. Gorbachef a reconnu avoir eu cette conversation lors d'une allocation publique au Kremlin en 1987.

Gorbachef avait dit : "Le président des États-Unis a dit que si la Terre devait faire face à une invasion par des extraterrestres, les États-Unis et l'Union Soviétique rassembleraient leurs forces armées pour combattre cette invasion."





Ironiquement il avait ajouté : "Je ne conteste pas cette hypothèse quoique je pense qu'il soit trop tôt pour envisager cette intrusion."

Outre Reagan, Steven Spielberg a parlé ufologie avec au moins deux présidents démocrates, Carter et Clinton, et ça n'est pas un secret; Spielberg était très proche de Clinton. Selon le cinéaste ces présidents n'avaient pas d'accès spécial aux soi-disant secrets ufologiques. Il va même jusqu'à insinuer qu'ils ont été écartés du sujet volontairement : "Je connais au moins deux présidents qui n'ont pas été briefés - tout du moins c'est ce qu'ils me disent - sur l'existence des preuves indéniables que nous répertorions."

Les présidents Carter et Clinton ont exprimé publiquement leurs frustrations d'avoir été tenus à l'écart sur ce sujet. A Belfast en 1995, le président Clinton a rappelé l'incident de Roswell : "Si l'USAF a récupéré des corps aliens, ils ne m'en ont rien dit et j'aimerais savoir."

Il fut encore plus direct lors d'une session de questions/réponses suite à une allocution à Hong Kong en 2005. La question portait sur Roswell et le président répondit : "J'ai essayé de trouver s'il existait des documents secrets du gouvernement qui révélaient certaines choses. S'il en existait, ils m'étaient dissimulés et je ne serais pas le premier président américain auquel des subordonnés auraient menti. Il se peut qu'il y ait des bureaucrates quelque part qui cachent ces lourds secrets aux présidents élus, ils sont arrivés à m'en exclure avec succès."

Comme ce fut le cas avant lui pour un bon nombre d'hollywoodiens devenus puissants, la renommée de Spielberg s'est vite étendue dans les couloirs du Pouvoir.
En juin 1999, le nom de Spielberg apparut sur la liste fuitée des invités à la conférence Bilderberg annuelle, qui se tenait cette année là au Portugal, ce qui montre combien le réalisateur faisait ami-ami avec le gratin politique.
Également invités cette année là : Bill Clinton, Kofi Anan, Tony Blair, Bill Gates, Henry Kissinger, Rupert Murdoch et le pape Jean-Paul II.
Ceux qui reçoivent cette invitation prisée en bénéficient parce qu'ils sont reconnus par les puissants de ce monde comme ayant une énorme influence sur la scène internationale et comme étant capables de "jouer" dans la cour de l'élite mondiale.

L'invité se verra attribuer dans les semaines suivantes tout un lot d'honneurs et de médailles. Spielberg reçut une médaille de la part du ministère de la défense pour "Service Public d'Excellence" de la main du secrétaire à la défense William Cohen, et de la part du président Clinton il reçut la "Médaille Nationale des Arts et des Lettres". Il a même reçu le titre de "Chevalier" lors d'une cérémonie à l'ambassade britannique de Washington.

Suite à cela, tout gonflé de cet honneur, Spielberg a déclaré à un petit attroupement - dont Hillary Clinton : "Je me présente à vous en tant que Chevalier." "Sir" Steven peut faire l'ignorant lorsqu'il est question des secrets réservés aux initiés mais James Fox, réalisateur du documentaire "I Know what I Saw" a en sa possession une lettre de Spielberg dans laquelle notre chevalier fait quelques commentaires étonnants sur son sujet préféré. (James Fox avait obtenu cette lettre par l'intermédiaire d'un ami commun).
Fox qui pense que cette lettre a son importance dans le contexte du secret ufologique, a demandé à Spielberg la permission de la rendre publique. Hé bien, en dépit du fait que son agent avait tout d'abord suggéré que son patron serait heureux d'accepter, et Spielberg répondit : "Pas maintenant".
Fox lui a fait savoir qu'il n'y avait pas de 'meilleur moment', et il n'a toujours pas baissé les bras. Qu'avait écrit Spielberg dans cette lettre ?
Fox a dit à la journaliste Angélia Joiner : "En résumé nous pourrions dire qu'il est partisan de la transparence du gouvernement sur le sujet."

En conclusion, est-il possible que Spielberg soit briefé sur les Ovnis? Avec tant de démonstrations amicales avec ses potes de D.C il est facile de comprendre comment naissent de telles rumeurs. Mais existe-t-il un programme gouvernemental pour manipuler nos perceptions de la vie extraterrestre ? Le gouvernement américain est impliqué depuis longtemps dans les productions liées aux Ovnis.

En 1953, la Commission Robertson, financée par la CIA, avait décidé de supprimer l'aura de mystère qui entoure les Ovnis en utilisant les médias de masse comme la télévision et le cinéma.
L'initiative eut un impact direct sur les films et les séries TV dans les années 50 et 60, comme la série "Steve Canyon"(58-59) et l'émission spéciale de Walter Conkrite "UFOs: Ami, Ennemi ou Fantastique ?"(1966). Ces deux exemples ont été visionnés et corrigés selon les préceptes de la Commission Robertson.

D'un autre coté le gouvernement a promu activement la notion de visiteurs aliens. Ce fut le cas avec le documentaire "UFO's : Past, Present and Future" (1974), un film nominé aux Golden Globe, en faveur de l'hypothèse extraterrestre. Il fut produit avec l'assentiment de l'Air Force, de l'Armée, de la Navy et même de la NASA.

Les raisons de l'implication du gouvernement américain dans le divertissement de nature ufologique ne sont pas claires. Il faut noter qu'en 1952 le directeur de la CIA, Walter Bedell Smith, parlait sérieusement de l'utilisation possible - défensive ou offensive - de ces phénomènes pour des buts de guerre psychologique.

D'autres préfèrent la théorie selon laquelle le gouvernement, à travers Hollywood, nous conditionne à la réalité que nous ne sommes pas seuls.

Une dernière chose concernant Spielberg et les Ovnis : depuis 2005 sa position publique au sujet du phénomène a changé, passant de croyant pur et dur au Thomas empli de doutes, car il avait confié au "Chicago Sun Times" : "Je suis un peu moins certain dans ma cinquantaine que lorsque j'avais 20 ans, que nous aurons de la visite. Pensez aux milliards de caméras partout maintenant, il y a beaucoup moins de photos d'ovnis aujourd'hui. C'est peut-être une période de "hors saison" pour les Ovnis."

Ce qu'il dit est étonnant, car les raisons qu'il avance sont pour le moins déroutantes. Mondialement, les données Ovni répertoriées par les gouvernements et par les groupes de chercheurs civils cette dernière décennie montrent une franche augmentation dans le nombre d'observations.
Ainsi le ministère de la défense britannique a déclaré que 2009 est officiellement l'année la plus importante pour les observations d'Ovnis, avec 643 rapports l'an dernier.

Les observations aux états-Unis augmentent également : en 2008 le MUFON a enregistré près de 5.000 rapports. Ce commentaire de Spielberg sur un manque de preuves photographiques est très étonnant puisque pratiquement aucune semaine ne s'achève sans que les journaux d'informations régionaux et nationaux, dans le monde entier, présentent de nouvelles photos et de nouvelles vidéos de choses inexplicables vues dans le ciel.
Qu'est-ce qui a donc produit ce revirement chez Spielberg ? Le cinéaste est peut-être entré officiellement dans le cercle des initiés, et de ce fait aurait été avisé d'adopter une position publique plus sceptique sur les Ovnis, tout en continuant consciencieusement à manipuler la perception du public a travers ses productions Hollywoodiennes. D'un autre coté, il est peut-être moins bien informé qu'il n'en a l'air.

En conclusion, peut-être aurons-nous la chance de lire un jour les lettres secrètes de Spielberg. Nous aimerions savoir ce qu'il a révélé récemment dans la correspondance que détient James Fox et que Spielberg a jugé inapproprié pour le public. Nous aimerions aussi savoir pourquoi, 34 ans après l'avoir reçue, il continue à se taire sur le contenu de la mystérieuse missive de 20 pages de la NASA. Dans sa carrière de 40 années, Steven Spielberg a apporté l'extraordinaire dans les vies ordinaires des gens et pour le prix d'une place de cinéma. Il nous a permis de jeter un coup d'oeil dans les mystères qui se dérobent à notre réalité banale, il est devenu le producteur connu de tous, il est peut-être temps qu'il partage avec tous ce qu'il sait réellement sur ce qui reste l'un des plus grands mystères.

1 commentaire:

  1. Merci pour cet article très intéressant.
    Sa toute première réalisation, "Firelight", traitait déjà du sujet OVNI et des abductions. Une sorte d'anticipation à "Rencontre du Troisième Type", entièrement réalisé en super 8. Tout ceci me rappelle une déclaration du Sergent Major Robert Dean, lors d'une conférence en 2009 : "[...] l’implication des producteurs comme Spielberg, comme Chris Carter, idem pour les producteurs et écrivains de la série Stargate, de la série Star Trek, c’est que de temps en temps, des bribes d’informations réelles sont injectées dans les histoires et là, ça n’est pas de la fiction. Ce n’est pas de la science fiction, ce sont des faits de la science mais ils sont introduits de telle façon que vous ne vous en apercevez pas, vous ne le reconnaissez pas. Cela vous fait tilt au niveau subliminal. Et quand je vous dis que la divulgation n’aura pas lieu et que je vous dis que la divulgation a lieu en ce moment, je me réfère à ce programme subliminal, éducatif, qui est en cours et dont vous êtes les cibles."

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