jeudi 6 janvier 2011

DES SORCIERS FAISEURS DE PLUIE

Des ingénieurs suisses ont réussi à faire tomber la pluie plus de 50 fois à Abu Dhabi…



On les appelle les «apprentis sorciers» du climat: les ingénieurs qui travaillent sur les moyens de modifier artificiellement le climat d’une région auraient franchi un pas important en réussissant à déclencher la pluie à Abu Dhabi, en plein désert. Le Sunday Times révélait dimanche ce projet tenu secret par le gouvernement des Émirats arabes unis: des ingénieurs suisses de la société Metro Systems International auraient fait pleuvoir plus de 50 fois cet été grâce à une nouvelle technologie. C’est une vidéo confidentielle du président de cette société, que leSunday Times a pu se procurer, qui révèle ces expériences.

52 averses alors que la météo ne prévoyait ni nuage ni pluie...

Alors que la Chine ou Israël utilisent déjà du chlorure d’argent, injecté dans les nuages, pour faire tomber la pluie, Metro Systems International aurait développé un système d’ioniseurs qui créent les nuages. Des parasols géants, d’environ dix mètres de hauteur, envoient des ions négatifs dans l’air qui agrègent les poussières. L’eau naturellement contenue dans l’air pourrait alors se condenser dans ces petits nuages de poussière, puis tomber sous forme de pluie.

D’après Arabian Business, les ionisateurs auraient été mis en service 74 fois cet été, lorsque l’humidité de l’air atteignait 30%. A 52 reprises, des pluies ont suivi alors que les services météorologiques ne prévoyaient ni nuages ni pluie.

Moins cher que le dessalement de l’eau de mer

Cette nouvelle technologie est doublement intéressante pour les pays désertiques: non seulement elle leur permet de créer les nuages qui leur manquent mais elle est également beaucoup moins coûteuse que le dessalement de l’eau de mer pour se procurer de l’eau douce. Le projet aurait coûté 11 millions de dollars (8,3 millions d’euros) alors qu’un système de désalinisation d’eau de mer, pour obtenir une quantité comparable d’eau douce, coûterait au moins 45 millions d’euros.

Reste toutefois une condition pour que ce système marche: atteindre 30% d’humidité dans l’air. «Cela ne règle pas le problème de l'approvisionnement: il faut que la circulation atmosphérique apporte naturellement de l'air humide de manière continue pour que l'on dispose d'une véritable source d'eau», explique le climatologue Hervé Le Treut au figaro.fr.

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