vendredi 14 janvier 2011

INONDATIONS TRAGIQUES AU BRÉSIL ET EN AUSTRALIE

INONDATION au BRÉSIL
La région montagneuse près de Rio de Janeiro a, ces derniers jours, connu "la pire catastrophe de son histoire", selon les autorités, après avoir été dévastée par des pluies diluviennes qui ont fait au moins 237morts depuis…



Dans cette région de villégiature à 100 kilomètres de Rio, les pluies dans la nuit de mardi à mercredi ont provoqué inondations et glissements de terrain meurtriers.

Au moins 237 personnes ont trouvé la mort, a rapporté la télévision GloboNews. Le nombre de victimes a bondi dans la ville de Nova Friburgo, à 140 kilomètres au nord de Rio, passant de 7 à 97, selon la télévision.

Il n'avait pas été possible en début de soirée de confirmer ce bilan auprès des autorités locales, en raison de la coupure du réseau téléphonique avec Novo Friburgo.
Teresopolis, une ville de 180.000 habitants à 100 kilomètres de Rio, a été la plus atteinte avec 122 victimes, selon Globonews.

Le secrétaire à l'Environnement de l'État de Rio, Carlos Minc, a qualifié ces pluies de "pire catastrophe de l'histoire de Teresopolis".

Quelque 800 hommes de la Défense civile et des pompiers tentaient mercredi après-midi de localiser des personnes disparues.

"Je n'avais vu cela qu'à la télévision, on aurait dit un film de terreur. Des maisons, des voitures étaient emportées par des torrents d'eau, c'était effrayant", a raconté à l'AFP Angela, une employée de maison de 55 ans.

La chaîne d'informations en continu GloboNews a montré des images impressionnantes prises d'hélicoptère de torrents d'eau dévalant les montagnes et de maisons détruites par les boues.



Cette région, où des montagnes culminent à plus de 2.200 mètres, est une des destinations favorites depuis le XIXe siècle des habitants de Rio fuyant la chaleur étouffante régnant l'été sur la côte.

"C'est une grande catastrophe, une grande calamité", a déclaré le maire de Teresopolis, Jorge Mario Sedlacek, à la chaîne de télévision GloboNews.

Le bilan s'est alourdi tout au long de la journée, quand les équipes de secours atteignaient des villages ou des maisons isolées dans la montagne. En l'absence de routes, des habitants devaient être hélitreuillés .

Mille personnes au moins étaient sans abri et des dizaines de ponts et de routes ont été détruits dans la périphérie de Teresopolis, a dit le maire.
Une grande partie de la ville était sans électricité et sans téléphone, a-t-il précisé.

"Les habitants qui ont abandonné leurs maisons sont hébergés dans un centre d'accueil et nous leur fournissons de la nourriture", a précisé à l'AFP la porte-parole de la mairie.

Le responsable local de la Défense civile, le colonel Flavo Castro, a appelé sur GloboNews les habitants "à se réfugier dans des endroits sûrs, églises, écoles".
La président Dilma Rousseff a offert l'aide du gouvernement fédéral aux gouverneurs de Rio et Sao Paulo, a rapporté l'agence officielle Agencia Brasil.

L'été austral s'accompagne de pluies quotidiennes dans le sud-est du Brésil et les inondations et glissements de terrain meurtriers sont fréquents en cette saison.
Selon le quotidien Estado de Sao Paulo, 473 personnes sont mortes au Brésil en 2010 en raison des pluies.

Par Claire DE OLIVEIRA© 2011 AFP


DES FAVELAS SOUMISE AU DÉLUGE...



Le pays fait face à la plus grande catastrophe naturelle due aux pluies diluviennes de son histoire. Toutes les villes brésiliennes de la côte atlantique sont menacées. Le grand nombre de victimes s'explique par des politiques d'urbanisme anarchiques.

Source :AFP





PRÈS DE 80 DISPARUS DANS LES CRUES EN AUSTRALIE...



Des torrents d'eau ont éventré les rues de Toowoomba. [Keira Lappin - Keystone]
Le bilan provisoire des nouvelles inondations dans le nord-est de l'Australie s'établissait mardi à dix morts et 78 disparus, et la brutale montée des eaux a entraîné l'évacuation de milliers d'habitants de Brisbane, la troisième ville du pays. Des inondations frappent également l’Allemagne et le Brésil.

Les masses d'eau qui ont traversé lundi plusieurs localités situées à l'ouest de Brisbane, capitale de l'Etat du Queensland, ont provoqué la mort de dix personnes, dont quatre enfants, a annoncé le Premier ministre Julia Gillard. Au total, les inondations qui frappent l'Australie depuis la fin de novembre ont fait 21 morts, mais Julia Gillard a averti que le pays devait se préparer à un bilan bien plus lourd.

"Des événements dramatiques se sont produits hier à Toowoomba et dans d'autres communes de la vallée de Lockyer. Des murs d'eau se sont abattus sur les maisons et les voitures", a déclaré d'un ton solennel le Premier ministre, vêtue de noir. "Avec des inondations si dangereuses et qui progressent si vite, nous devons nous préparer à l'éventualité de nouveaux morts", a-t-elle ajouté.

"Tsunami terrestre"

Anna Bligh, Premier ministre du Queensland, a lancé un appel angoissé à la population. "Nous vivons une expérience très effrayante", a-t-elle déclaré. "J'appelle chacun à réaliser que c'est dans des moments comme celui-ci que nous devons tous faire un effort pour rester calmes, être patients et solidaires".

Des torrents ont dévalé les rues de Toowoomba, ville de 100’000 habitants située dans la cordillère australienne, à 130 kilomètres à l'ouest de Brisbane, emportant les voitures et obligeant les survivants à se réfugier dans des arbres. Des cadavres ont été retrouvés dans les voitures, dont ceux d'une femme et de deux enfants, selon le député Ian MacFarlane. "Cela fait vingt ans que je vis à Toowoomba et je n'avais jamais vu cela", a déclaré l'élu à la chaîne de télévision Sky News.

Le chef de la police locale, Bob Atkinson, a comparé la montée sans précédent des eaux à un "tsunami terrestre, avec un mur d'eau dévalant la vallée de Lockyer". Des hélicoptères ont continué mardi à hélitreuiller des habitants pris au piège sur les toits dans plusieurs communes.




Brisbane se prépare au pire

À Brisbane, des milliers d'habitants ont quitté mardi le centre de cette ville de deux millions d'habitants, qui s'apprêtait à affronter ses pires inondations depuis 120 ans. "L'eau arrive", a déclaré le maire de Brisbane, Campbell Newman. "Aujourd'hui, c'est très important. Demain, ça va aller mal, et jeudi sera catastrophique pour les habitants et les entreprises", a-t-il ajouté.

Les employés du centre-ville ont quitté les bureaux et s'empressaient de rentrer chez eux par bus, train ou voiture, après un ordre d'évacuation de la police. Les supermarchés étaient dévalisés.

"Dans le supermarché de notre quartier, une soixantaine de personnes faisaient la queue à chacune des douze caisses, et tout était en rupture de stocks", a indiqué Paul Betros, un avocat prié de rentrer chez lui par sa firme du centre-ville.
"Il n'y avait plus de pain, de lait, de piles, d'eau minérale, de bougies", a-t-il ajouté. Un autre habitant, Daniel Sumner, a comparé son supermarché à "une maison de fous".



ujourd'hui même, de nouvelles inondations ont été provoquées par des pluies torrentielles - jusqu'à 30 centimètres d'eau en moins de 24 heures en certains endroits - tombées sur un sol déjà saturé d'eau. Ces intempéries ont été attribuées par les services météorologiques au phénomène climatique "La Niña", qui a donné lieu dans le Queensland à l'année la plus humide depuis la création des relevés météo.

Le coordinateur des secours dans la région, Ian Stewart, a dit s'inquiéter particulièrement pour les habitants de la petite commune de Grantham, où trois personnes sont mortes et où des dizaines étaient isolées.

Les inondations, qui au plus fort couvraient une surface aussi vaste que l'Allemagne et la France réunies, dans l'une des principales régions minières du pays, ont provoqué des dizaines de millions de dollars de dommages.
aource : agences/cab/bkel

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